dimanche 25 septembre 2011

La 3D, saison 3 : suite et fin

Les Numériques se font aujourd'hui lécho de cette étude qu'on peut juger impartiale puisqu'elle émane d'acteurs majeurs dans le colportage de la bonne parole du grand écran. Prix majoré (sans laisser le choix pour une version 2D), inconfort (lunettes + images sombres + migraines) et faible qualité de l'offre. Voilà qui semble sonner le glas de cette mode re-lancée avec succès par Avatar. La 3D c'est du gadget, comme le cinémascope inventé pour se démarquer à outrance des petites lucarnes cathodiques dans les années 50. Que l'écran soit nettement plus large ne change rien fondamentalement. Une fois passé l'effet de surprise/mode, c'est un acquis qu'il faut alimenter par des films qui le justifient. Mais faire un film pour utiliser une technologie particulière ça donne des bandes démo inintéressante (cf. films du Futuroscope ou de la Géode) si on doit comparer à ce que le cinéma a apporté pour être porté au rang de 7e art.

Après les saison 1 (années 1950) et 2 (années 80) la 3D est restée un fantasme de geek traduit en fantasme d'industriel qui prenent chacun leur désir pour des réalités. La réalité qu'il faudrait regarder en face c'est que plus d'un tiers de la population ne voit pas en 3D (hé oui, tous ces écrans que l'on regarde de près à longueur de journée n'arrange pas cette acuité visuelle là).